3 erreurs à ne pas commettre avec votre premier logo
4 mars 2013 |Lorsqu’on démarre, l’un des premiers projets marketing à entreprendre, c’est de doter sa nouvelle entreprise d’une image. De manière complémentaire au nom, le logo incarne l’identité de votre marque et vous permet de mieux communiquer qui vous êtes. Sans vouloir donner une importance démesurée à cette démarche (un logo ne vendra pas pour vous), le fait de prendre ce premier défi à la légère est un piège. Après le premier contact, une fois les cartes professionnelles échangées, vos clients potentiels vous catégoriseront. Plus tard, ils analyseront également votre offre sous le prisme de l’image initialement projetée. Soigner votre branding, c’est éviter de partir à la conquête du marché avec une prise contre vous.
Toutefois, développer un bon logo n’est pas nécessairement facile. On le voudra simple (pas de flafla), mémorable (dont l’impact est important), versatile (facile à utiliser sur toutes sortes de formats et plateformes) et pertinent (approprié pour votre marché). Commencez par déterminer ce que votre marque doit représenter, ce qui la caractérise. Mais ne soyez pas trop cartésien en faisant l’exercice! En matière de logo, l’émotion peut être excellente conseillère. Un logo « logique », mais dont l’interprétation à trois niveaux nécessite une page d’explication, ne vous rendra pas de bons services.
Au cours du développement, évitez ces erreurs de débutant :
1. Un logo au goût du jour
En design comme en toute chose, les modes vont et viennent. Pour que votre investissement puisse être amorti sur plusieurs années et vous permette de jeter les bases d’un branding solide, optez pour une allure intemporelle. Pour vous assurer de ne pas être influencé par la tendance du moment, consultez le site web www.logolounge.com qui publie chaque année le Logo Lounge Trends Report.
2. Un logo bébelle
Je ne sais pas pourquoi les premiers logos de beaucoup d’entreprises sont si chargés. Ombrages, effets 3D, orgie de couleurs et de textures… Rappelez-vous qu’un design épuré est plus crédible. Les dessins qui tentent de raconter toute une histoire ne disent, dans les faits, rien du tout.
3. Un logo que votre maman adore
Si vous avez fait le tour de votre famille pour recueillir des commentaires et avez modifié votre marque pour plaire à votre conjoint ou à votre belle-sœur… danger! Si vous désirez consulter avant de vous décider, fiez-vous plutôt aux impressions de membres de votre industrie, de clients potentiels ou même de fournisseurs. Mais surtout, écoutez votre voix intérieure.
Lorsque vous aurez entre les mains un logo qui vous allumera, ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Choisissez des polices de caractères et une palette de couleurs complémentaires à même d’accompagner votre nouvelle image. C’est grâce à la cohérence et à l’harmonie qui se dégageront de l’ensemble de vos outils que vous serez à même d’insuffler ce sentiment de confort tant recherché face à votre image de marque. Un beau logo mal entouré n’est pas optimisé.
Finalement, le fait d’encadrer l’utilisation de votre nouvelle image par quelques normes graphiques bien pensées pourra vous éviter des dérives typiques : utilisation du logo sans marge de dégagement, élans de créativité et modifications subséquentes du logo en différentes couleurs ou formats, mauvaises surprises lors de conversions automatiques de Pantone à CMYK… Je ne vous dis pas de créer un brandbook de plusieurs dizaines de pages, mais un petit livret couvrant les principales règles d’utilisation de la marque est essentiel.
Connaissez-vous d’autres erreurs de débutant à éviter à la création d’un logo?
À la semaine prochaine,
😉
Stéphanie